L'auto-édition est un vaste sujet, chacun à ses propres idées à son propos. C'est pourquoi tous les dimanches j'essayerais qu'un auteur qui est en édition indépendante ou qui est passé par là partage son point de vue.
Je pense que ce rendez-vous sera très enrichissant et permettra de découvrir différentes visions et d'échanger. Je vous demande juste que ces échanges se fassent dans le respect , sans débordements inappropriés car je sais très bien qu'il y aura des risques.
C'est d'ailleurs pour ça que je devrais approuver les commentaires.
Si vous voulez que ce rendez-vous continue, j'attends vos mails, car ce sont vous, les indés qui le faites. Je compte donc sur vos témoignages que vous pouvez m'envoyer à lestribulationsdunelectrice@gmail. Dans ce mail, vous êtes libres de me parler de votre ressenti et de votre expérience.
Pour la quatrième édition, c'est Anne-Cécile George qui témoigne. Un clic sur l'image vous mènera vers chaque roman.
J'ai commencé à écrire après la naissance de mon deuxième enfant, la
grossesse avait été difficile et les premiers pas avec lui également (reflux,
coliques) que je n'avais pas connu avec la première.
Pour éviter de me jeter par la fenêtre, j'ai décidé de coucher mes
angoisses de jeune maman sur du papier.
J'ai écrit mon livre "Chroniques d'une jeune maman débordée" en 45 jours
seulement ! L'accouchement fut rapide pour le coup, et il fallait à tout prix
que je fasse partager mon expérience pour que d'autres mamans qui galéraient ou
avaient galèré se déculpabilisent, se rassurent, bref que ce livre leur fasse du
bien !
J'ai cherché des éditeurs et me suis aperçue que sans passe droit, sans un
NOM, sans patience aussi (car attendre six mois pour une réponse c'est
insurmontable pour moi), je me suis tournée vers l'auto édition.
Edilivre. Plus précisément. D'autre diront que c'est une maison d'édition
alternative. Oui peut être, moi j'assimile cela à de l'auto édition, car on fait
tout de A à Z, en passant de la correction, de la mise en page des chapitres, de
la préface, la couverture qu'on choisit, qu'on paye aussi (une blinde), et puis
toute la publicité qui n'est pas faite lors du lancement du livre.
Pour ma part, cela a été le plus fastidieux, car il a fallu contacter les
journalistes, faire des dossiers de presse avec mes petites mains, envoyer mon
livre à des personnalités qui ne l'ont jamais lu et qui l'ont certainement mis
dans la corbeille à papier dès son arrivée, envoyer des mails aux émissions
style "les maternelles" qui n'ont jamais répondu....
Bref faire le trottoir, avec pour unique mot d'ordre : mettre son orgueil
de côté ! il faut démarcher les bibliothèques qui nous disent gentiment que
notre livre n'est pas référencé, les librairies de la ville, qui nous regardent
avec pitié dans le meilleur des cas, mépris dans les pires. Donc surmonter cette
prostitution littéraire et finir par compter sur le bouche à oreille, et la
publicité sur les réseaux sociaux qui est sans doute notre meilleur allié
!
Après avoir ramé, pour mon deuxième livre, j'ai opté pour une vraie maison
d'édition. Une petite, certes. Mais une vraie ! et je ne suis pas déçue.
"Petites tromperies en famille" fait lentement son chemin, mais mon éditeur me
cherche les lieux de séances de dédicaces, assure une distribution par Daudin, a
fait lui même la couverture, la correction, la mise en page. Bref, un
soulagement. Car mon plaisir réside uniquement en l'écriture.
Merci pour ce témoignage! Je compte me lancer bientôt dans l'auto édition et la façon dont tu le décris fait réfléchir... c'est vrai qu'une petite maison d'édition avec laquelle on se comprend cela semble le top! Félicitation d'avoir trouvé ta perle rare!
RépondreSupprimerEt merci isa pour cette chronique et les conseils qu'on y decouvre!
C'est vrai que c'est un témoignage très agréable :)
SupprimerMais de rien pour le rendez-vous ça me fait vraiment plaisir :)
Un parcours qui peut faire froid dans le dos... Mais un bel accouchement !
RépondreSupprimerOui, heureusement qu'il y a le bel accouchement :)
SupprimerMerci merci :)
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