Aujourd'hui, c'est Vincent Virgine qui revient sur le blog pour nous parler de "Marvin". J'avais déjà reçu Vincent il y a un peu plus d'un an pour parler de "Barbara" et j'ai décidé de réitérer l'expérience.
Comme d'habitude, nous allons commencer avec quelques liens vers:
- Le profil Facebook de l'auteur
- La page Facebook de l'auteur
- Le profil twitter de l'auteur
- Le blog de l'auteur
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(Un clic sur l'image vous mènera vers la première interview)
Isa: Bonjour
Vincent, tout d’abord, je tiens à te remercier d’accepter de répondre à cette
interview. Certains ont déjà eu l’occasion de te découvrir il y a quelques
temps sur le blog mais nous allons faire un petit rappel. Pourrais-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
Bonjour,
Isabelle. Pour le rappel, je suis donc écrivain, plutôt attiré par le côté
sociologique de l'affaire. C'est-à-dire par les événements marquants une population,
un groupe d'Hommes, à une époque donnée, un moment spécifique, un lieu
déterminé. Donc, intéressé aussi par les faits qui conduisent à ces événements.
Le pourquoi originel. Ce pourquoi peut ne pas être l'explication ultime, mais
l'une d'entre elles.
Isa: Nous
allons parler principalement de « Marvin », peux-tu nous expliquer un
peu ton parcours et d’où te sont venues les idées ?
L'idée
était là depuis très longtemps. Avant même que je commence Barbara, mais ça
n'était qu'une idée. Sans même savoir quelle forme elle prendrait. L'idée
maîtresse, c'était parler de la violence du métro. C'est quand on m'a demandé
d'écrire des séries Pulp que j'ai compris que je pouvais mettre à
profit cette idée. Ensuite, ça me vient au fur et à mesure, je pioche dans mon
sac mental et j'en ai toujours une qui se présente. Il faut juste trouver le
bon moment et le bon endroit. Ça doit venir à toi et non le contraire. Après
coup, juste derrière, il y a eu ce problème de pourquoi le métro rend violent.
Selon moi, il y a plusieurs causes dont l'une est un élément extérieur. Le
métro n'est souvent qu'un vecteur. Voire toujours.
Isa: Dans
« Marvin » et « Un roman avec Barbara », les personnages
sont assez différents, si tu devais t’identifier à l’un deux, lequel serait-ce ?
L'écrivain
de Barbara, évidemment. Quoi ? J'ai peur de Marvin ?
Isa: Maintenant
que nous avons parlé de Marvin, pourrais-tu un peu nous parler de tes futurs
projets ?
En ce qui concerne l'écriture, je
suis sur un nouveau roman. J'espère qu'il sera plutôt « long »
puisque je le développe sur un sujet, je dirais complexe et sociétal, ou
sociétal, donc complexe. Je vous parlerais bien du thème, mais je suis
Alzheimer...
J'ai deux autres côtés artistiques
que je travaille également depuis un long moment déjà et que j'espère pouvoir
partager professionnellement parlant. Deux projets qui me demandent beaucoup de
temps et d'investissement et dans lesquels je dois avoir suffisamment
d'éléments à présenter pour montrer la cohérence des œuvres. C'est donc en
cours, mais là aussi, je ne me souviens plus de ce que c'est.
Isa: Pour continuer, je te donne l’opportunité de donner envie aux
lecteurs qui ne te connaissent pas de découvrir Marvin. C’est à toi de jouer
pour un petit instant pub.
On a
tous rêvé, un jour ou l'autre de tuer quelqu'un, mais seulement en pensée et/ou
en paroles. La différence d'avec Marvin, c'est que lui, est passé à l'acte. « Marvin » n'est pas
un thriller classique avec de l'action sortie d'un film américain.
« Marvin », c'est avant tout un polar social. J'ai écrit
« Marvin » comme un très long roman sur la naissance du mal, de la
folie, sur ce qu'est vraiment la folie, sur qui le devient, sur la limite pour
savoir où elle se situe ; l'est-on ou le devient-on ?
Marvin, c'est
un type banal comme vous et moi qui a cette part de noirceur, qui, comme en
nous tous, est cachée tout au fond et qui n'attend que l'élément déclencheur
pour surgir de l'ombre. Chez certains, ça arrivera, chez d'autres, non.
Personne ne peut vraiment savoir tant qu'il n'a pas frôlé la limite d'une ville
violente. Marvin, c'est ça. Un homme normal qui un jour pète un plomb parce que
c'est la fois de trop, l'incivilité qui fait déborder le vase. Plusieurs fois,
j'ai vu des types fondre un plomb, en direct, juste devant moi. Ça fait
toujours un sacré drôle d'effet et ça marque. Ils basculent alors de l'autre
côté. C'est sur ce petit instant invisible qui marque la frontière entre la
banalité et la folie que je me suis attaché.
Isa: Pour terminer te prêterais-tu au jeu de te mettre à la place de
« Marvin » et de répondre à un
petit portrait chinois réalisé par mes soins ? Dis-nous qui il serait, s’il
était :
- Un personnage de BD? Captain America
- Un poète ? Baudelaire
- Un personnage de dessin animé ? Ken le survivant
- Un chanteur ? Saëz
- Une chanson? Anti-social
- Un film ? Chute libre
- Une série ? Nip tuck
- Un animal ? Un caméléon
- Un endroit ? La frontière du réel
Isa; Je te
remercie d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. Un mot de la fin
peut-être ?
Marvin
t'aurait laissé un mot de la fin si tu n'avais pas dit bonjour et merci...
Excellente interview et quel humour !
RépondreSupprimerMerci, c'est vrai que Vincent a beaucoup d'humour :)
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