Le Chêne et le Citronnier", deux cultures, deux hommes, deux vies au travers d'une saga qui balaie le XX è siècle et ses plus grands séismes, de la boucherie de 14 - 18 au paroxysme de la Guerre froide !
Eugène, grand bourgeois, est né dans les brumes du Nord. José, lui, a vu le jour sous le soleil de la Méditéranée connu très tôt l'exil pour fuir la misère.
Les deux hommes traverseront les violences et les horreurs mondiales, les déchirements de la décolonisation et la confrontation tragique entre les deux blocs tout au long de la guerre froide.
Ils seront les témoins des turbulences en Europe Centrale et au Moyen Orient ainsi que la lâcheté des hommes de pouvoir. Eugène y verra d'abord la main des communistes. José le fruit amer de la fatalité.
Les deux hommes se rencontreront à trois reprises tout au long de leur vie. Trois rencontres dues aux facéties du hasard, "le plus grand des artistes" a écrit Balzac. Mais trois rencontres qui changeront leurs vies. Leur point commun , L'un et l'autre garderont au fond d'eux - mêmes une rancune éternelle envers ceux qui les ont fait naître, rancune qui ne s'éteindra qu'avec leur mort.
Qu'est-ce que j'en pense?
Quand Marion des Editions Jacob-Duvernet m’a proposé de découvrir ce roman, j’avoue avoir hésité car ce n’est pas le genre de roman que je lis habituellement. Finalement, je suis très heureuse d’avoir accepté car j’ai passé un très bon moment en compagnie de la plume de l’auteur.
Au départ, je me suis posée des questions sur la signification du titre mais très vite tout a été plus clair et je l’ai trouvé très original.
Une fois la première page de ce roman tournée, j’ai eu beaucoup de mal à le reposer car je me suis sentie happée par cette histoire touchante et bouleversante.
J’ai beaucoup aimé les descriptions faites par l’auteur que ce soit au niveau des personnages et des descriptions surtout que ce roman se passe, à certains moments à Roubaix, ville qui n’est pas très loin de chez moi et que j’aime fréquenter de temps en temps. C’est avec plaisir que j’ai découvert le côté historique de cette ville dont j’ignorais tout.
Mais « Le chêne et le citronnier » n’a pas qu’un côté historique, il a également un côté très humain et on ne peut que s’attacher à nos deux héros principaux qui vont se rencontrer trois fois au cours de ce roman. Je me suis sentie happée par leur histoire et leur parcours. Ils ont deux caractères très différents et, à chaque fois qu’ils se retrouvent, l’auteur à réussit à me surprendre car je ne m’attendais pas du tout à leur retrouvaille. J’ai préféré leur troisième rencontre car c’est celle que j’ai trouvée la plus inattendue et j’ai trouvé que c’était une très belle façon de conclure ce roman.
En bref, j’ai été conquise le côté historique et le côté humain de ce roman et je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter.
Je tiens à remercier Marion et les Editions Jacob Duvernet pour cette belle découverte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage. N'hésitez pas à laisser un commentaire après lecture de l'article, je vous répondrais dès que possible :)