Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe
est happé dans une spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière
sociale: SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et
de violence.
Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet
inénnarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une
riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner
dans une vie normale.
Plongée sans fard dans le quotidien des plus, Un hiver avec
Baudelaire, en mêlant romanesque et réalité sociale, poésie et âpreté, nous
rappelle à quel point est précaire l'équilibre qui régit nos vies.
Qu'est-ce que j'en pense?
Souvenez-vous, il y a peu, j’avais eu un énorme coup de cœur
pour « Au nom du
père, du fils et du rock’n’roll ». Je n’ai donc pas pu
m’empêcher de me jeter sur « Un hiver avec Baudelaire » quand je l’ai
vu dans les rayons du Furet du Nord.
La quatrième de couverture de ce roman me tentait énormément et je
n’avais qu’une hâte, le commencer.
J’avais un peu peur d’être déçue car j’avais placé la barre très
haut suite à mon précédent coup de cœur pour Harold Cobert. Mais, finalement,
j’ai été totalement conquise et cette petite merveille est un très gros coup de
cœur qui m’a énormément touchée.
Une fois la première page tournée, il m’a été très difficile de
poser ce bouquin tellement j’étais happée par la magnifique écriture de
l’auteur. Grâce aux courts chapitres et à l’histoire entrainante, on ne voit
pas les pages se tourner.
Ce livre nous parle bien de l’hiver mais la saison à laquelle on
lit n’a pas d’importance car il est comme un rayon de soleil et nous adresse un
sublime message d’espoir.
A travers cet écrit, Harold Cobert nous fait comprendre que, même
si la vie est très difficile, il y a toujours un moyen de s’en sortir et que
c’est très important de croire constamment en un avenir meilleur. En
refermant « Un hiver avec Baudelaire », je n’ai pu m’empêcher de
penser à la chance que j’avais de pouvoir manger tous les jours à ma faim et
d’avoir un toit sur la tête. Je me suis également rendue compte combien la vie
dans la rue est beaucoup plus dure et effrayante qu’on ne peut se l’imaginer.
Au niveau des personnages, Philippe est très attachant et
émouvant, on a envie de le secouer pour qu’il s’en sorte.
J’ai également beaucoup apprécié Bébert le Berbère et Fatima car
ce sont deux protagonistes très importants dans la vie de Philippe.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Baudelaire car à travers ce
chien on se rend compte combien les animaux sont intelligents et sont de très
bons amis pour l’être humain.
Quant à la fin, je ne sais quoi vous en dire car on se sent
heureux de voir Philippe remonter la pente et s’en sortir mais en même temps
elle m’a mis les larmes aux yeux. Je ne suis pas très claire car je ne peux pas
vous en dire plus sans vous spoiler mais si, ceux qui ont lu « Un hiver
avec Baudelaire » veulent en discuter ce sera avec plaisir.
Pour terminer ma chronique, je tiens à dire un grand bravo à
Harold Cobert qui reverse une partie des droits d’auteur de ce livre au Fleuron
Saint-Jean.
Quant à moi, depuis que j’ai lu cette petite merveille, je ne vais
plus acheter mes livres d’occasion à Emmaüs dans le même état d’esprit et je
suis fière d’y aller.
En bref, si vous ne connaissez pas encore l’écriture d’Harold
Cobert, je ne peux que vous conseiller de vous lancer car cet auteur a une
plume magique qui a déjà réussit deux fois à plus que me conquérir.
Je veux, et il faut que ce soit mon prochain achat ! Merci pour cette chronique !
RépondreSupprimerC'est une très bonne idée :) En plus, il est tout à fait de saison :) J'ai hâte que tu le lises :)
Supprimer