« Cette journée du 1er janvier, la première de la dernière année du monde, il s’est passé quelque chose de spécial entre nous, les élus. C’était comme au printemps, quand on devient joyeux sans comprendre pourquoi. C’est la dernière année de souffrance, a dit papa. Bientôt on sera libérés. » Les quatre saisons d’une année, censée être la dernière de l’humanité, défilent à travers le regard d’une fille de 13 ans. Malgré une vie quotidienne régentée par la Bible (entre études de textes, séances de recueillement au temple et prêches dans les rues), l’adolescente, sujette aux railleries du « monde extérieur » autant qu’aux affres de la puberté, va peu à peu se questionner sur sa condition, grâce à l’entrée dans son foyer d’un dictionnaire auquel elle ne cessera plus de se référer secrètement. Le roman ausculte les joies étranges de ceux qui s’estiment élus de Dieu contre le monde entier, à la frontière très fragile où la croyance jouxte la folie. Au fil de cette apocalypse manquée, le roman contemple, avec la justesse et la simplicité de la voix d’une adolescente, la condition humaine dans ses craintes et ses obsessions mais aussi dans son incroyable capacité d’imagination pour survivre à une vie sans espérance.
Qu'est-ce que j'en pense?
Quand Camille a proposé ce
roman en partenariat, j’ai directement été séduite par son titre. Comment ne
pas se laisser tenter par les papillons et par l’éternité ? Et puis, sa
magnifique couverture fait également rêver.
Quant au résumé, il est très intriguant et il n’a fait que me convaincre
un peu plus de me laisser tenter par ce roman.
J’avais juste une légère
crainte de tomber dans une histoire trop jeunesse car notre héroïne n’a que 13ans.
Mais cette peur s’est vite estompée car on est bien loin du roman jeunesse.
Dès les premières pages, j’ai
été happée par l’histoire et je n’ai pu le lâcher qu’une fois terminé. Cet
ouvrage est petit par sa taille mais certainement pas par sa qualité. Je suis
impressionnée, qu’en si peu de pages, l’auteure ait réussi à véhiculer autant d’émotions.
Notre narratrice est très
touchante et on ne peut s’empêcher de la prendre en pitié. Je l’ai trouvée très courageuse et j’ai
beaucoup apprécié sa force de caractère. Il y a juste un petit détail qui m’a
un légèrement déstabilisée, c’est que jamais le prénom de notre jeune fille n’est
cité et je pense que si j’avais pu la nommer je me serais encore plus attachée
à elle.
Au niveau de l’histoire, étant
complètement athée, j’avais un peu peur d’être ennuyée par le côté religieux
mais il ne m’a pas du tout dérangée. Bien au contraire, je l’ai trouvé très instructif.
Bref, si vous aimez les héroïnes
attachantes et les romans bourrés d’émotions, « Les papillons rêvent-ils d’éternité ? »
est fait pour vous et, si je ne vous ai pas encore convaincu, je vous invite à aller lire les premières pages ici.
Je tiens à remercier Camille et les Editions Michel Lafon pour cette belle découverte.
Le prénom à l'air d'avoir dérangé quasi tout le monde, c'est fou ce qu'on s'attache à certains détails ^^
RépondreSupprimerC'est vrai que dès fois on peut accorder beaucoup d'importance à un détail :) C'est perturbant de ne pas connaitre le prénom de l'héroïne je trouve :)
SupprimerCoucou je l'ai lu aussi il n'y a pas si longtemps.
RépondreSupprimerSi tu en as envie, voici ma chronique ;)
http://au-fil-des-pages477.blogspot.be/2014/07/les-papillons-revent-ils-deternite-de.html
biz
Tu m'as donné envie pour le coup :p
RépondreSupprimerAlors fonce :p
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