mercredi 19 juin 2013

Un hiver avec Baudelaire de Harold Cobert

                  
Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans une spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale: SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. 
Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénnarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner dans une vie normale.
Plongée sans fard dans le quotidien des plus, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et réalité sociale, poésie et âpreté, nous rappelle à quel point est précaire l'équilibre qui régit nos vies.

Qu'est-ce que j'en pense?
Souvenez-vous, il y a peu, j’avais eu un énorme coup de cœur pour « Au nom du père, du fils et du rock’n’roll ». Je n’ai donc pas pu m’empêcher de me jeter sur « Un hiver avec Baudelaire » quand je l’ai vu dans les rayons du Furet du Nord.
La quatrième de couverture de ce roman me tentait énormément et je n’avais qu’une hâte, le commencer.

J’avais un peu peur d’être déçue car j’avais placé la barre très haut suite à mon précédent coup de cœur pour Harold Cobert. Mais, finalement, j’ai été totalement conquise et cette petite merveille est un très gros coup de cœur qui m’a énormément touchée.

Une fois la première page tournée, il m’a été très difficile de poser ce bouquin tellement j’étais happée par la magnifique écriture de l’auteur. Grâce aux courts chapitres et à l’histoire entrainante, on ne voit pas les pages se tourner.

Ce livre nous parle bien de l’hiver mais la saison à laquelle on lit n’a pas d’importance car il est comme un rayon de soleil et nous adresse un sublime message d’espoir.

A travers cet écrit, Harold Cobert nous fait comprendre que, même si la vie est très difficile, il y a toujours un moyen de s’en sortir et que c’est très important de croire constamment en un avenir meilleur. En refermant « Un hiver avec Baudelaire », je n’ai pu m’empêcher de penser à la chance que j’avais de pouvoir manger tous les jours à ma faim et d’avoir un toit sur la tête. Je me suis également rendue compte combien la vie dans la rue est beaucoup plus dure et effrayante qu’on ne peut se l’imaginer.

Au niveau des personnages, Philippe est très attachant et émouvant, on a envie de le secouer pour qu’il s’en sorte.
J’ai également beaucoup apprécié Bébert le Berbère et Fatima car ce sont deux protagonistes très importants dans la vie de Philippe.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Baudelaire car à travers ce chien on se rend compte combien les animaux sont intelligents et sont de très bons amis pour l’être humain.

Quant à la fin, je ne sais quoi vous en dire car on se sent heureux de voir Philippe remonter la pente et s’en sortir mais en même temps elle m’a mis les larmes aux yeux. Je ne suis pas très claire car je ne peux pas vous en dire plus sans vous spoiler mais si, ceux qui ont lu « Un hiver avec Baudelaire » veulent en discuter ce sera avec plaisir.

Pour terminer ma chronique, je tiens à dire un grand bravo à Harold Cobert qui reverse une partie des droits d’auteur de ce livre au Fleuron Saint-Jean.
Quant à moi, depuis que j’ai lu cette petite merveille, je ne vais plus acheter mes livres d’occasion à Emmaüs dans le même état d’esprit et je suis fière d’y aller.

En bref, si vous ne connaissez pas encore l’écriture d’Harold Cobert, je ne peux que vous conseiller de vous lancer car cet auteur a une plume magique qui a déjà réussit deux fois à plus que me conquérir.

2 commentaires:

  1. Je veux, et il faut que ce soit mon prochain achat ! Merci pour cette chronique !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une très bonne idée :) En plus, il est tout à fait de saison :) J'ai hâte que tu le lises :)

      Supprimer

Merci pour votre passage. N'hésitez pas à laisser un commentaire après lecture de l'article, je vous répondrais dès que possible :)